Un retour vers l'ailleurs

Bonjour,

je vous soumets à la lecture, un extrait de mon recueil : Un retour vers l'ailleurs ou j'ai essayé de décrire de façon intemporel des poèmes que j'aimerais en prose. 

Qu'en pensez vous ?

A + pour de nouvelles aventures !

Créakika

J’avance vers un horizon obscurci,

Où tout me ramène à vous.

J’ai beau me divertir,

Me ramener à la raison,

Contenir mes émotions,

Tout me ramène à vous.

J’ai beau réfréné,

J’ai beau caché,

Ses rêveries néfastes et amères,

Tout me ramène à vous.

Et bien que vous ne sachiez,

La souffrance et les maux,

Et bien que vous ne sachiez,

Le manque et la distance,

Finalement, le Styx,

Serait-il une sage décision ?

Alors, s’accrochant à un ailleurs,

Pour que l’oubli répare mon cœur,

Et que chante encore la pluie …

Alors

S’accrochant en moi,

Comme un éternel « revient »,

Encore et pour toujours,

-          L’Amour …

Eprise ou simplement dépeindre toutes les nuances de l’Amour, pour vous trouver enfin, puisqu’à chacun de vos pas, il n’y a que vous, puisqu’il faut conserver un lien …

Je vous rêve qu’en oubli car vous effleurer, de mémoire, n’est qu’une blessure que vous ne voyez.

Et quand j’implore le Créateur, ne sachant comment obéir à mon cœur, je réclame que vos yeux, pour apaiser la douleur. Et tant bien même, ils se poseront sur moi, ils ne me guériront puisque votre cœur ne m’est qu’illusion. Que je tremble, que j’étouffe, que je meurs de ne retrouver la Raison, puisque tout me ramène inexorablement, à vous !

En ce jour, je ne vois encore que vous. L’amour est une palette de couleurs où l’été me parait moins terne puisque mes prunelles ajoutent à votre vue, le désir.

Les rayons du Soleil sont moindres vis-à-vis l’éclat de votre charme et de votre beauté ; et s’il fallait s’arrêter jusque-là …

Je baisse les yeux pour ne pas être aveuglé puisqu’il faut retenir mes ardeurs. Comment réapprendre à vivre sans vous ?

Et je nage en pleine désillusion, puisque vous ne me regardez, puisqu’il faut souffrir, puisqu’il faut mourir …

Alors je m’accroche à cette feuille qui s’épanouie, pour ne retenir, ne se souvenir de votre peau, de vos bras, de tout de vous. Vous contemplez me ravive le cœur et l’esprit, pardonnez-moi.

Je rêve que le ciel, encore cette-fois, épouse le Soleil pour le partager avec vous. Mais se relance la réalité à la fois douce et amère quand mon existence essai de vivre sans vous.

J’oublie pourtant la douleur. Je ne me permets peut-être pas l’oubli, puisque les sentiments sont si puissants, puisque chaque heure s’égoutte au rythme incessant de votre cœur.

Un jour, peut-être, vous me verrez, comme un œil qui se jette au fruit du hasard, puisque je ne suis qu’une inconnue dans une masse, et que, dans mes veines, vous, qu’un poison délectable.

Mes écrits sont dérisoires, et les mots me manquent de vous aimer. Ne cherchez pas à comprendre, puisque si fort, mes maux.

S’accrocher à mes sentiments, juste pour se croire vivante, retourner à la réalité, si dure. Comment puis-je me pardonner de n’accepter l’oubli ? Il ne me reste d’étranges souvenirs presque le Néant …

Alors rajoute en mon cœur, des notes de survie, qui s’égarent le long de mon cœur pour ne plus jamais, posé mon œil. Et si le Temps calme mes ardeurs, je doute de vos Raisons, car vous n’avez jamais comprit ni sonder mon cœur, je préfère souffrir, puisqu’il faut sans tenir aux larmes.